Jeûne et prolapsus : les conseils d’une naturopathe
- Une plus grande vitalité : la digestion accapare une grande partie de l’énergie de notre organisme, on connaît toutes ce fameux coup de pompe après déjeuner qui nous donne envie de faire la sieste plutôt que de travailler ! Le jeûne nous permet d’utiliser cette énergie à d’autres fonctions de l’organisme, notamment à la réparation.
- Un métabolisme reboosté grâce à l’autolyse (destruction) des cellules défaillantes.
- Un nettoyage et une purification du corps, qui met à profit ces temps de repos sans encrassement pour éliminer les toxines.
- Fatigue
- Déshydratation
- Dérèglement du transit, constipation
Ces 3 éléments sont connus comme étant susceptibles d’accentuer certains symptômes ou la gêne liée prolapsus.
Quelques conseils de naturopathe pour optimiser son jeûne et éviter ces désagréments
- Rompre le jeûne avec un apport en fibres. Quand on ne mange pas de la journée, le transit se met en pause, donc pour éviter ballonnements et constipation, on cherche à provoquer la selle. C’est pour cela que la rupture traditionnelle du jeûne dans le cadre du Ramadan se fait avec quelques dattes. Elles sont riches en fibres mais aussi en minéraux alcalins (calcium, potassium, magnésium). Sinon, il faut incorporer systématique une portion large (moitié d’assiette) de légumes cuits.
- S’hydrater ! On perd de l’eau toute la journée, a fortiori lorsque l’on ne boit pas durant le jeune. La déshydratation est également un facteur de constipation, et accentue la fatigue, provoque des maux de tête et des douleurs musculaires, assèche les tissus, la peau et les muqueuses. Il faut donc boire de l’eau régulièrement, mais si possible pas trop pendant les repas (au-delà d’un verre pendant le repas, cela dilue les enzymes digestives). Incorporez également des aliments riches en eau, comme les crudités (concombre, tomate) ou les fruits frais en début de repas comme le melon.
- Eviter les repas lourds. Le jeûne fait rétrécir l’estomac, la digestion est donc plus difficile en cas de repas trop riche, ce qui provoque ballonnements et constipation. Il faut privilégier les aliments à indice glycémique bas avec des féculents comme le boulghour, l’orge, ou éventuellement la semoule, et éviter les sucreries et la friture. Si vous avez une digestion sensible, optez pour des féculents et des légumes le soir, avec éventuellement des légumineuses qui favorisent le sommeil, et réservez les protéines (viande, poisson, œufs) et les produits laitiers (mais toujours avec des légumes) au matin. Et arrêtez-vous de manger dès que vous arrivez à satiété.
- Maintenir une activité physique quotidienne ou régulière : marche, vélo, étirements, yoga… Cela facilite le transit, contribue à éviter la constipation, et optimise le métabolisme.
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